Le traumatisme crânien fait 13 000 victimes au Québec chaque année. Ça peut nous arriver à tous, n’importe où, n’importe quand, au travail ou à la maison, lors d’une activité sportive ou d’un accident de la route. Une blessure au cerveau peut entraîner de graves conséquences, temporaires ou permanentes, physiques ou psychologiques. Dès lors, c’est tout le quotidien qui se trouve bousculé !
Le traumatisme craniocérébral, c’est quoi ?
« Le traumatisme craniocérébral (TCC) est un traumatisme causant une destruction ou une dysfonction du système nerveux intracrânien. Pour qu’il y ait traumatisme craniocérébral, il faut que le cerveau ait été secoué ou frappé directement et que les cellules cérébrales ou les neurones et leurs prolongements (axones) aient été endommagés. Le traumatisme craniocérébral provoque généralement un changement soudain de l’état de conscience dont la gravité et la durée sont variables (changement qui peut aller d’une confusion minime à un coma profond). »
Source : Société de l’assurance automobile du Québec (mettre en petit / police 8)
Qu’est ce que ça fait ?
Que ce soit juste après le choc ou de façon permanente, les conséquences ou séquelles du traumatisme craniocérébral peuvent varier selon la zone lésée. Le temps de guérison est variable, la récupération souvent incomplète, et les déficits persistants qu’ils soient :
- physiques : perte d’équilibre, paralysie partielle ou complète, difficulté de coordination.
- sensoriels : altération de la vue, de l’ouïe ou de l’odorat.
- cognitifs : difficulté d’apprentissage, trouble de la mémoire ou de la parole, de l’attention ou de la concentration.
- psycho affectifs : dépression, impulsivité, troubles de comportement et de l’humeur.
Le traumatisme crânien a de spécifique qu’il se définit par des séquelles cognitives et comportementales plus graves et plus invalidantes que les séquelles physiques. En effet, alors que la récupération physique se fait en moyenne dans les 6 mois post trauma, il faudra jusqu’à 2 ans pour qu’une victime retrouve ses facultés psycho affectives et comportementales. C’est un frein majeur à sa réinsertion sociale.